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Sophie comptesse

Sophie comptesse

Mes premières œuvres, je les ai peintes toute nue, avec de la glace à tous les parfums, qu’on jetait sur des immenses rouleau de papier blanc, avec ma tante Daysie, une grande peintre Bulgare extraordinaire, et ma petite sœur, dans les chambres d’hôtel, pendant les vacances.

Mais certains tableaux m’enivrent, comme ceux de Klimt qui étincellent ou ceux de Picasso qui te mettent face à face avec la vérité. J’aime aussi les gravures de Muscha, j’aime bien l’art-déco, et puis j’aime bien les illustrations de Norman Rockwell, parce que ça m’rappelle l’Amérique de mon enfance, quand y avait encore des énormes rouleau de chewing- gum inmachables à la découpe chez les épiciers, et bien avant que mon adoré Michael Moore ait à dépeindre la réalité de la nouvelle société américaine.
J’aime aussi Mark Ryden, et surtout le mec qui me l’a fait découvrir. J’ai aussi un attachement fort à l’autoportrait de Van Gogh, car mon père pleure à chaque fois qu’il le regarde.Ma petite sœur Anne est peintre, et fabuleusement douée, on la compare souvent à Egon Schiele, elle expose bientôt à Paris sur une péniche en face de Nôtre Dame, quant à mon père aussi il a au moins 300 toiles en stock, mais je ne saurai décrire ce qu’il fait.

On m’a souvent dit que je ressemblais aux portraits de Pacquin…je sais pas si c’est forcément un compliment.